Nouvelle semaine, nouvelle interview d’une des membre de l’équipe Maison Georges!
Qui es-tu et quel poste occupes-tu chez MG?
Je suis Eloïse, responsable de développement digital chez Maison Georges.
Depuis quand?
Depuis bientôt 4 ans… le temps passe à une vitesse !
Peux-tu nous décrire ta carrière en quelques phrases ?
J’ai toujours été attirée par l’Edition. En parallèle de ma formation en école de commerce, j’ai rejoint successivement l’équipe du journal de Mickey (très bon souvenir des réunions autour d’un coussin péteur), puis le groupe Hachette, puis le magazine Psychologies (presse féminine). D’abord en publicité, puis en marketing digital ! Défendre ce secteur et l’aider à évoluer donne tout son sens à mon métier.
En 2019, j’ai enfin trouvé mes perles rares : 2 maisons d’édition indépendantes jeunesse/famille (dont je suis FAN des parutions mais aussi des convictions) que je n’ai plus quittées : Maison Georges et la revue d’art DADA.
Ton n° Graou et/ou Georges préféré de tous les temps ?
Mon Georges de cœur est le numéro VIKING ! Un peu comme un bon film, c’est le premier magazine de Maison Georges que j’ai découvert, donc celui qui m’a le plus marquée. Je l’ai trouvé magnifique, graphique, le thème me parlait beaucoup… et on peut apprendre le Futhark, l’alphabet des Vikings ! avec sa belle couverture, ses motifs, son humour, qui peut lui résister… ?
Mon Graou préféré est surement le numéro « En scène » : j’ai absolument adoré la grande histoire de Matthias Malingrëy, empreinte de poésie et qui fait voyager loin notre imaginaire avec ses superbes illustrations. + les super activités : pour moi c’est ça, un bon magazine pour enfant (et pour plus grand).
Mais bon en vrai, l’équipe sait bien que chaque magazine qui sort devient mon préféré !
Ton tout 1er job, c’était quoi ?
Le fameux baby-sitting où tu gardes des enfants qui ont 8 ans, quand toi tu en as 14 !
Qu’est-ce qui t’anime / qu’est-ce que tu préfères dans ton travail ?
Hormis le fait d’être entourée de belles illus, d’expériences loufoques, ludiques, de tout ce talent joyeux et coloré… cet univers jeunesse qui me donne la banane pour aller bosser, chaque jour, mon poste à moi me permet d’avoir un rôle dans la survie de sociétés qui me tiennent à cœur (et dont les activités tirent le monde vers le haut !), dans un univers dont les usages et la concurrence ne sont pas toujours évidents à affronter ! C’est ce qui fait que je dois réinventer mes tâches chaque jour. Aucune habitude, aucune lassitude !
À l’inverse, qu’est-ce qui est le plus difficile dans ton travail ?
La même chose, mon capitaine. Parfois ce serait plus facile et reposant d’avoir un cadre, presque une routine, un contexte molletonné… Je dois sans cesse m’autoformer, et réinventer chaque jour mes missions et les tâches associées.
Est-ce que tu écoutes de la musique en travaillant ? Si oui, quoi ?
Beaucoup quand je suis en télétravail ! Principalement la radio : Radio Nova, Jazz Radio sont mes moteurs dès le matin. Parfois mon doigt glisse sur ma playlist, où se mêlent musiques classique, métal, trap et autres musiques souvent décriées de ma banlieue parisienne natale.
Ton livre de chevet en ce moment ?
« Miracle à la combe aux Aspics » d’Ante Tomić. Son humour acidulé et grinçant m’a bien embarquée 🙂 Vous voulez un extrait ?
« Zora se tut jusqu’à son dernier soupir, où elle jeta un tendre et ultime regard à son époux et murmura :
– Tu es une merde.
Puis elle mourut (…) »
Si vous avez souri, c’est que ce livre est fait pour vous.
Quelque chose que tu es très fière d’avoir accompli (au travail et/ou en général dans la vie)
Je suis assez fière de mes réalisations d’enfant : je débordais d’imagination ! Quand je relis mes essais, revois mes fabrications ou mes recettes inventées, je les trouve super. D’où le fait que j’ai une tendresse particulière pour Maison Georges et ses petits lecteurs et lectrices !
Cite une chose que tu fais très bien et une chose que tu ne fais pas bien du tout.
Je fais très bien le cri de la chèvre. Hyper utile en soirée. Ou en montagne ⛰. En revanche, j’ai un vrai problème de vinaigrette : mais pourquoi ne tient-elle jamais ?
Quand tu étais petite, quel métier imaginais-tu que tu allais faire plus tard ?
Je rêvais d’être archéologue 🔎, on peut tenir le film « Jurassic Park » pour responsable des dizaines de brosses à dents jetées à la maison et pour cause : je passais mon temps dans le jardin à détourer avec minutie ses trésors (des cailloux, quoi).
Propos recueillis par Mélodie Tyler.
